dimanche 21 février 2010

Fantasmes

Aussi bleu que l’azur et l’océan que j’aime
Aussi beau que le rêve des enfants innocents
Fini toutes les années de faim et de carême
Voila le doux câlin, la caresse du vent

Voici venu le jour où tout est embaumé
C’est le printemps qui vient frapper à notre porte
Il est là le cadeau qu’attend ma bien-aimée
Tu as tant espéré c’est Dieu qui te l’apporte

Quand j’ai pris le bateau pour aller à la mer
J’avais le vague à l’âme, la peur d’être déçu
L’île aux mille trésors m’attendait altière
J’ai rencontré les anges et je fus bien reçu

J’ai vu l’émeraude baigner dans la jouvence
Celle que j’attendais avec tous les espoirs
Fini les quolibets, les sarcasmes l’indécence
Nous sourions tous les deux en face du miroir

L’utérus éminent tapotait sur le ventre
De la mère patiente altière et stoïque
Elle disait cette fois-ci je crois que c’est le notre
Qui vient nous apporter le bain cathartique

C’est la fin d’innombrables illusions avortées
L’espoir qui permet d’aller vers le grand large
Tu as dit j’irai loin et tu t’es entêtée
Jusqu’au moment sublime où on a vu l’image

L’image de ton père et l’image du mien
Celle qui va permettre l’équilibre familial
L’équilibre d’aujourd’hui et celui de demain
La main protectrice et le bras amical

L’image qui va créer la grande harmonie
Le tableau que le Peintre nous a élaboré
Nous vivons désormais dans la joie infinie
Car il est parmi nous le bébé adoré

Il sera beau et fort, parlera sept langues
La langue des oiseaux et la langue du vent
Il sera voyageur la route sera longue
Sans se retourner il ira à l’avant

Il saura le sanscrit les arts martiaux
La musique, la peinture la grande médecine
Il défendra les faibles les grands idéaux
Il connaîtra des roses l’odeur sans les épines.

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