Mars les giboulées, les dieux qui s’apitoient
Sur le sort de l’homme créé par la souffrance
Au-dessus de ma tête les planètes se tutoient
Ma colère n’a d’égal que leur véhémence
La nature s’affole comme pour accoucher
De l’ultime fin qui ne viendra jamais
Tout tremble tout frémit jusque dans les rochers
Le vent murmure sa peine avant de l’entamer
Le ciel qui éjacule des rasades de flotte
La terre les reçoit sans prêter attention
Surprise, elle s’écartèle et puis se déculotte
La femelle repue fume de sensations
Le silence salue l’orgasme de la nature
Le ciel se secoue comme pour rentrer dans l’ordre
Dieu avait-il besoin d’une telle aventure
Pour créer la vie à partir du désordre
Demain comme des sourires les bourgeons vont s’ouvrir
Sous l’œil du soleil qui saupoudre la terre
Le petit oisillon dans son nid va frémir
Les rus et les ruisseaux deviendront des rivières.
Ce blog est dédié à Djaffar MESSAOUDI, auteur des poèmes et aphorismes qui vont suivre au fur et à mesure que le temps le permet. Notre médecin/poète de campagne est né le 16 Mars 1950 à Ait Saada. Il exerce la profession de médecin à Beni Yenni.
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire