vendredi 26 mars 2010

L'orage

Mars les giboulées, les dieux qui s’apitoient
Sur le sort de l’homme créé par la souffrance
Au-dessus de ma tête les planètes se tutoient
Ma colère n’a d’égal que leur véhémence

La nature s’affole comme pour accoucher
De l’ultime fin qui ne viendra jamais
Tout tremble tout frémit jusque dans les rochers
Le vent murmure sa peine avant de l’entamer

Le ciel qui éjacule des rasades de flotte
La terre les reçoit sans prêter attention
Surprise, elle s’écartèle et puis se déculotte
La femelle repue fume de sensations

Le silence salue l’orgasme de la nature
Le ciel se secoue comme pour rentrer dans l’ordre
Dieu avait-il besoin d’une telle aventure
Pour créer la vie à partir du désordre

Demain comme des sourires les bourgeons vont s’ouvrir
Sous l’œil du soleil qui saupoudre la terre
Le petit oisillon dans son nid va frémir
Les rus et les ruisseaux deviendront des rivières.

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